Conseil #1 : Cerner vos besoins.
Conseil #2 : Connaître les risques des tire-lait usagés.
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RECOMMANDATION OFFICIELLE DE SANTÉ CANADA
«L'allaitement maternel exclusif est recommandé pendant les six premiers moins de la vie chez les nourrissons nés à terme et en santé étant donné que le lait maternel est l'aliment permettant le mieux d'assurer une croissance optimale. À partir de l'âge de six mois, on recommande de donner au nourrisson des aliments solides ayant une teneur élevée en nutriments, plus particulièrement en fer, tout en poursuivant l'allaitement maternel jusqu'à l'âge de deux ans et même au-delà » LES BIENFAITS DE L'ALLAITEMENT POUR LE BÉBÉ Le lait assure une meilleure protection contre certaines infections fréquentes dans les centres de la petite enfance et les garderies, et ce, même après 12 mois :
Le lait maternel est toujours parfaitement adapté aux besoins de l'enfant. De plus, l'allaitement permet un contact privilégié avec la mère. Au moment de retour au travail, il suffit d'adapter les trucs suivants selon la production lactée, l'âge du bébé et la durée de la séparation. Avec le temps, la mère trouvera la routine qui lui convient et qui convient à son bébé. EN GÉNÉRAL
Si la mère a PEU DE TEMPS pour exprimer du lait pendant la séparation, elle peut essayer la technique suivante, qui devrait aider à maintenir la production de lait :
LA MÈRE DOIT AVOIR EN MAIN TOUT LE MATÉRIEL NÉCESSAIRE
Il s'agit d'une suggestion que la mère peut évidemment adapter à son horaire de travail. Il est possible que la mère ne parviennent pas à exprimer du lait pour assurer sa production, que ce n'est pas possible pour elle d'exprimer du lait sur son lieu de travail ou tout simplement qu'elle ne désire pas exprimer du lait. Elle doit alors demeurer attentive à toute baisse de production et aux réactions de son bébé ou de son bambin. Au besoin, elle peut consulter une bénévole de Chantelait sur notre ligne d'écoute téléphonique au 418 877-5333. BÉBÉ AUSSI DOIT S'ADAPTER Il n'est pas nécessaire d'apprendre au bébé à boire avec le biberon s'il a plus de 6 mois. Un verre ou un gobelet à paille conviendra. Ainsi, le bébé aura davantage le goût de téter au sein lors du retour à la maison de sa mère. Les premiers essais avec un autre contenant peuvent être faits entre 2 tétées alors que le bébé est calme. Il faut être patient et persévérant. L'adaptation peut prendre quelques semaines. La naissance d'un bébé prématuré surprend et inquiète les parents. Malgré ces circonstances, la mère est la seule pouvant assurer une alimentation faite sur mesure pour son bébé, le lait maternel étant l'aliment tout indiqué et le mieux adapté aux besoins de chaque prématuré. Le lait maternel offre de nombreux avantages pour un bébé prématuré. En voici quelques-uns :
Quelques conseils générauxSi le bébé ne peut prendre le sein, commencer l'expression du lait à l'hôpital le plus tôt possible après la naissance, idéalement dans l'heure qui suit la naissance. Apporter ce lait à l'unitè de soins pour que le bébé puisse le recevoir. Le tire-lait électrique de grade hospitalier, dans ces circonstances, est le meilleur choix. Chantelait en fait la location (418 877-5333). Pour établir la production lactée et pour prévenir une baisse de production, prévoir environ 8 expressions par période de 24 heures. Une pause de 5 à 6 heures étant appréciée la nuit, les séances pourront être plus rapprochées le jour. Par la suite, pour maintenir la production lactée, 6 expressions par 24 heures devraient suffire.
Avant la montée laiteuse : l'expression manuelle est plus efficace pour exprimer du colostrum. Si la mère a peu de colostrum, elle peut l'exprimer dans un petit gobelet ou une cuillère et le recueillir à la seringue. Elle aura ainsi moins de pertes, le colostrum collant à la paroi du tire-lait. Suite à l'expression manuelle, elle peut utiliser le tire-lait électrique. Celui-ci stimulera mieux ses seins. Il faut cesser l'expression après 5 à 10 minutes s'il y a peu ou pas de lait. La montée laiteuse étant tardive pour les mères de bébés prématurés, il est normal d'obtenir peu de lait lors des premières expressions. La montée de lait se fera lentement, mais sûrement! Pendant la montée laiteuse : exprimer du lait en prenant le temps nécessaire pour assouplir les seins. Après la montée laiteuse : arrêter l'expression quand l'écoulement a cessé depuis 1 à 2 minutes (exprimer pendant environ 20 à 30 minutes). Du repos (si possible), une bonne alimentation et des pensées positives sont de mises. Un contact peau à peau avec le bébé favoriser son développement cognitif et sa santé, ainsi que la production de lait de la mère. S'entourer de personnes qui peuvent offrir du réconfort et comprendre cette réalité. Contacter l'Association québécoise pour les enfants prématurés (www.premaquebec.ca). Suivre les consignes du personnel médical concernant le protocole d'allaitement de l'unité néonatale pour l'expression et la conservation du lait. L'allaitement d'un grand prématuré (32 semaines et mois) Malgré les difficultés et les épreuves subies par le couple et le bébé, il faut se rappeler que ce dernier bénéficiera grandement du lait maternel. Chantelait offre un soutien via notre ligne d'écoute ou mieux avec notre service de marrainage (jumelage) avec une bénévole formée en allaitement. Visitez notre section services pour faire votre demande! Références :
L'intégration à la garderie d'un bébé allaité suscite bien des questionnements et des inquiétudes. Pour vous soutenir dans cette transition, nous offrons des ateliers interactifs pour échanger avec des mères qui sont passées par là ou qui, comme vous, veulent se préparer afin de faciliter l'intégration. Consultez nos événements sur Facebook et joignez le groupe Soutien à l'allaitement de Chantelait pour participer à nos rencontres hebdomadaires. En attendant, voici l'information que notre consultante en lactation, Sandy Delisle, souhaite partager avec vous :
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Partagez votre expérience dans les commentaires de cet article!Allaiter un deuxième enfant après une expérience plus difficile est possible. Il y a 10 ans j'étais alors une jeune maman, mon expérience a été partagée dans le livre Bien vivre l'allaitement écrit par Madeleine Allard et Annie Desrochers. Ce témoignage portait sur mon deuxième allaitement suite à ce que je considérais un échec d'allaitement. Maintenant, je considère cet événement comme une expérience formatrice et je sais que j'ai fait ce que je pouvais! Je me permets de vous partager les réflexions que j'avais alors: '' Après une naissance difficile, François-Xavier a été hospitalisé pendant une semaine. À l'hôpital, on ne pouvait pas me garder même si j'allaitais. Le soutien a été déficient. Trois jours après l'accouchement, je retournais chez moi, sans mon bébé. Tous les matins, j'arrivais très tôt à l'hôpital et je partais asses tard afin qu'il ne reçoive qu'un biberon. La fatigue grandissante, la déprime post-partum et le soutien inadéquat de mon entourage ont contribué au sevrage à trois semaines de vie. J'ai vécu cet allaitement comme un échec. J'éprouvais de la colère et de la tristesse.; Avec Laurent, mon deuxième bébé, j'ai senti que l'allaitement devenait une expérience des plus enrichissantes. Je l'avoue, j'ai allaité d'abord pour moi. Plus cet allaitement avançait, plus je voyais des différences dans ma façon de materner mes bébés. Parce que j'allaitais Laurent, j'avais tendance à le prendre plus souvent, à le mettre contre ma peau. Nous dormions ensemble quelques heures toutes les nuits et sa couchette était toujours dans notre chambre, collée contre notre lit. Les réveils nocturnes ne me dérangeaient plus. Laurent ne faisait pas ses nuits et je m'en fichais. Pour François-Xavier, ça m'important beaucoup.. Ça ne veut pas dire que j'ai aimé davantage Laurent! Simplement, je me suis fiée davantage à mon intuition. Toutes ces différences m'ont amenée à me réconcilier avec mon premier allaitement. J'ai fait du mieux que j'ai pu avec les ressources que j'avais alors. Parfois, pendant les périodes difficiles où je veux sevrer Laurent, je pense à comment je me sentais après le sevrage de François-Xavier. À tous les bons moments que je manquerais en allaitant plus. Ça me donne la force de continuer. '' (p.233) C'est étrange ce que la vie peut nous apporter. Quand j'ai écrit ce texte, Laurent n'avait que quelques mois, j'avais alors un objectif modeste d'allaiter 6 mois, j'étais allée rencontrer une consultante en lactation en clinique régionale lorsque j'ai rencontré des difficultés et j'avais appris l'existence des groupes de soutien en allaitement. C'est quand Laurent a eu 6 mois que je suis d'abord devenue marraine d'allaitement chez Chantelait pour soutenir des mères, comme moi, qui vivaient peut-être des émotions contradictoires et qui avait besoin d'une oreille attentive. J'étais loin de me douter qu'il serait allaité plus de 3 ans et que je deviendrais directrice d'un groupe de soutien en allaitement! ALLARD, Madeleine et Annie DESROCHERS, Bien vivre l'allaitement, Québec, Hurtubise, 2010, 316p. ![]() Qui n'a jamais entendu un commentaire négatif concernant la teneur en gras du lait maternel? Trop gras, pas assez gras... Qui ne s'est jamais demandé quel était le pourcentage de gras du lait maternel? Alors, voici quelques faits intéressants sur le sujet. Vous saviez surement déjà que le lait maternel est un liquide dynamique qui se modifie constamment pour répondre aux besoins de l'enfant. En effet, le colostrum d'une mère d'un nouveau-né n'a pas la même teneur en gras que le lait maternel d'une mère d'un bambin de 2 ans. Par ailleurs, la quantité de gras dans le lait maternel varie :
Le gras de fin de tétée On entend souvent les expressions «lait de début» et «lait de fin» de tétée. Vous avez surement déjà entendu : «il faut laisser bébé vider le sein pour aller chercher le gras». S'il est vrai que la concentration de gras augmente plus la tétée avance, par contre, sachez que même au tout début de la tétée, il y a du gras dans le lait maternel! Un bébé qui boit du lait (même le lait du début) reçoit du gras. Voici une petite explication sur la teneur variable en gras du lait maternel tout au long d'une tétée. Lorsque le lait de la mère est produit et emmagasiné, les molécules de gras ont tendance à se coller ensemble et s'agglutiner (figer) aux parois des canaux lactifères. Lorsque le bébé tète et que le réflexe d'éjection est déclenché, les alvéoles vont se contracter pour faire sortir le lait et les molécules de gras vont être délogées des canaux. Ce phénomène est accentué par les tétées espacées ; lorsque les tétées sont fréquentes, le gras n'a pas le temps de s'agglutiner dans les canaux. Autre fait intéressant : les bébés qui prennent de courtes tétées fréquentes reçoivent la même quantité de gras en 24h que ceux qui prennent de longues tétées plus espacées. Maintenant, voici à quoi ressemble la teneur en gras des différents laits offerts aux bébés et aux bambins : Colostrum : 2% Lait de vache : 3,25% Préparation commerciale pour nourrissons : 3,4% Lait humain mature : 4,1% (moyenne) Le gras du lait humain Le lait maternel est riche en bon cholestérol. Les préparations commerciales pour nourrissons contiennent peu ou pas du tout de cholestérol comparativement au lait humain. L’apport élevé en cholestérol chez le nourrisson allaité pourrait, entre autre, avoir un effet qui perdure sur sa capacité à métaboliser le cholestérol plus tard dans sa vie. C'est plus de 200 acides gras qui ont été répertoriés dans le lait humain, sans compter toutes ses autres composantes. Ces composantes jouent un rôle important dans le développement du cerveau! Références :
Traduction libre Texte original: Sarah Ockwell-Smith – https://sarahockwell-smith.com/2012/11/04/the-fourth-trimester-aka-why-your-newborn-baby-is-only-happy-in-your-arms/ Mon bébé est seulement heureux lorsqu’il est dans mes bras. La minute que je le dépose : il pleure. Combien de fois avez-vous entendu de nouveaux parents dire ce genre de phrases? Combien de fois les avez-vous dites vous-mêmes? Je ne compte plus le nombre de fois que l’on m’a posé ces questions. Ce qui me surprend, par contre, c’est à quel point la société en général ne le comprend juste pas; les gens ne comprennent juste pas pourquoi tellement de nouveau-nés ressentent le besoin d’être sur nous pour se reposer. Ce qui me rend davantage perplexe est de constater à quel point on tente tout pour les déposer! Mais ce n’est pas juste le temps qu’on gaspille à tant vouloir « les déposer »; les industries du « déposage » valent des millions, les chaises berçantes pour bébé, les balançoires (manuelles, à batteries, électriques…), les chaises vibrantes, les oursons qui imitent le son du battement d’un cœur… et la liste continue! Ayant été un nouveau parent qui a acheté 4 exemplaires de chacun de ces articles, je suis plus que gênée d’admettre maintenant que la réponse « bébé ne doit tout simplement pas être déposé » n’a jamais effleuré mon esprit, et je n’ai même pas pris le temps de réfléchir à pourquoi ou comment ces articles pouvaient aider. Ça m’a pris du temps avant de comprendre et de ressentir de l’empathie envers mon bébé, avant de voir le monde dans ses yeux, si je peux m’exprimer ainsi. « Empathie : identification intellectuelle à, ou le fait de ressentir et comprendre les sentiments, pensées et attitudes d’une autre personne. » Pour avoir de l’empathie envers les sentiments de nos nouveau-nés, nous devons nous mettre à leur place, nous devons essayer d’imaginer leur monde… mais quel monde? Le monde dans lequel ils ont passé la plus grande partie de leur si courte vie : le monde in utero, ou le monde dans lequel ils se trouvent maintenant… notre monde? Afin de vraiment comprendre, nous devons considérer la transition énorme qu’ils ont dû faire – un concept connu sous le terme du quatrième trimestre. Certains bébés font la transition entre l’utérus et le monde externe facilement, d’autres ont plus de difficultés et ce sont souvent les bébés qui ont plus de difficultés que nous catégorisons de « difficiles », « chialeur », « bébé à collique ». Mais ce sont de ces bébés que nous pouvons apprendre le plus concernant le concept du 4e trimestre. « Une naissance dérange soudainement leur organisation. Durant le mois qui suit la naissance, le bébé va essayer de retrouver ce sens de l’organisation et va tenter de bien s’intégrer dans la vie en dehors de l’utérus. La naissance et l’adaptation au monde postnatal fait ressortir le tempérament du bébé. Et pour la première fois, il doit faire quelque chose afin d’obtenir quelque chose. Il doit agir, se comporter d’une certaine façon. S’il a faim, froid ou est fatigué, il pleure. Il doit faire un effort afin d’obtenir ce qu’il a besoin, de la part des gens qui prennent soin de lui. Si ses besoins sont simples, et qu’il obtient facilement ce qu’il veut, il sera catégorisé comme un « bébé facile ». S’il ne s’adapte pas si facilement, il sera « un bébé difficile ». –Dr. William Sears. Comparons rapidement les deux mondes infiniment différents dans lesquels aura vécu le bébé :
Plutôt différent, non? Au-delà de tout ça, l’essentiel à comprendre est qu’in utero, le monde du bébé était constant; chaque jour, c’était pareil, les stimulations ne changeaient pas… mais là, maintenant qu’il est né, chaque jour est différent; tout change… et tout est stimulant! Le concept du 4e trimestre nous aide à comprendre la transition qu’un nouveau-né doit faire durant ses premières semaines sur terre et dès que l’on comprend cela, nous découvrons qu’il existe tant de façons pour nous de l’aider – mais pour moi, la plus importante facette du 4e trimestre est la compréhension parentale et l’empathie. Une fois que c’est présent, le reste va couler naturellement. Voici quelques techniques pour calmer un nouveau-né, techniques qui ont tendance à bien fonctionner, mais nous devons nous souvenir que chaque bébé est différent, et si vous ne le savez pas encore, vous découvrirez très bientôt ce que votre bébé préfère, et c’est ce qui importe le plus; c’est ce qui est unique à votre bébé. Les listes prescriptives du genre « À faire/À ne pas faire » pour calmer bébé n’aident personnes – parce qu’elles oublient que nous avons affaire à des individus (les parents et leur bébé)! Certaines choses sur cette liste seront inappropriées pour vous et votre bébé, d’autres ne fonctionneront tout simplement pas, il y en a que vous n’aimerez pas… et c’est ok! Le Mouvement L’utérus est un espace qui est continuellement en mouvement. Les fameuses Braxton Hicks vont contracter le bébé vers la fin de la grossesse, et votre bébé se verra bercé par chacun de vos mouvements. Imaginez ce que ressent bébé lorsque vous montez et descendez des escaliers! Les bébés ont donc tendance à aimer le mouvement, mais nous voici en train de tenter de les déposer quelque part qui ne bouge pas (un lit, un parc…). Vous pourriez essayer de danser doucement, en balançant d’un bord et de l’autre, allant d’une marche ridiculement rapide, ou imitant les bosses ressenties en voiture. Emmaillotage Imaginez à quel point votre bébé était emmailloté (en quelque sorte) et douillet vers la fin de votre grossesse. Maintenant, imaginez comment il doit être étrange pour lui, après leur naissance, avec tout cet espace autour de lui! La meilleure chose à faire est bien sûr d’envelopper bébé dans vos bras, mais pour ces fois où ça ne vous tente juste pas de tenir bébé, ou encore lorsque vous ne pouvez pas, l’emmailloter demeure une bonne option. Bien que l’emmaillotage gagne de la popularité en tant que technique pour calmer bébé, il y a certaines règles de sécurité qui doivent être respectées. De plus, si vous allaitez exclusivement, assurez-vous d’allaiter avant d’emmailloter (car emmailloter bébé l’amènera à dormir) et assurez-vous ne de pas sauter un boire afin de ne pas nuire à l’instauration d’un bon allaitement. • Ne jamais emmailloter un enfant au niveau de la tête ou près de son visage. • Ne jamais emmailloter un enfant malade ou fiévreux. • Assurez-vous que bébé n’ait pas trop chaud. Emmaillotez seulement avec un tissu fin, qui respire. • Lorsqu’il est capable de se tourner du dos au ventre, n’emmaillotez plus votre bébé. • Toujours installer bébé sur le dos pour dormir. • Ne jamais emmailloter bébé serré autour de la poitrine. • Ne pas emmailloter serré autour des hanches et des jambes de bébé. Bébé doit être capable de se positionner en « nouveau-né typique », c’est-à-dire « en grenouille ». • Finalement, si vous désirez emmailloter bébé, commencez à le faire le plus tôt possible. À titre d’exemple, ne commencez pas à emmailloter un bébé de 3 mois s’il n’a jamais été emmailloté avant. **L’académie Américaine de Pédiatrie recommande l’emmaillotage pour les bébés de 0 à 14 semaines. Le Peau à Peau Tellement brillant comme technique pour calmer bébé! Être en contact avec votre peau naturellement chaude et naturellement bonne à l’odorat (on évite les fragrances), aide bébé à stabiliser sa température corporelle, son battement de cœur, les hormones du stress. De plus, le peau-à-peau fait apparaître davantage d’ocytocine dans le corps (l’hormone de l’amour, de l’attachement) et ce, chez la maman et le bébé. Les caresses en peau-à-peau (sans vêtements), le partage de bain, les massages pour bébé et le partage du lit sont toutes de superbes expériences de peau-à-peau. Le partage du lit (cododo) Partager son lit avec bébé est une façon magique pour tout le monde d’obtenir plus d’heure de sommeil. Les bébés sont davantage calmes, et dorment plus facilement s’ils dorment avec vous, dans votre lit. Mais le cododo demeure encore un sujet très tabou et même si 60% des parents vont partager leur lit avec leur bébé un moment donné ou un autre, le cododo est un sujet qui rend la société très inconfortable, mais… ca calme tellement bien un bébé! Par contre, assurez-vous de procéder de façon sécuritaire lorsque vient le temps de « cododoter ». Le portage Porter bébé dans un porte-bébé est l’une des façons ultimes de garder bébé calme et heureux. Le portage augmente le temps qu’un bébé passe en mode “éveil calme” – un temps de sérénité pendant lequel il apprend le plus! In utero, un bébé va passer 100% de son temps en contact physique avec nous. Par contre, dès le moment où il nait, ce temps se voit réduit à 40% seulement (estimation). De plus, le portage = 2 mains libres! Il est important de bien choisir son porte-bébé. Un bon porte-bébé sera facile d’utilisation, et offrira un excellent support pour votre colonne vertébrale, ainsi que celle de bébé. Aucune pression ne sera mise sur les hanches de bébé (hanches qui grandissent rapidement). Les nouveau-nés doivent toujours être portés « ventre contre ventre » (ne faisant donc pas face au monde), les jambes placées comme celles d’une grenouille. Oubliez la position soutenue par l’entre-jambe, position dangereuse obtenue lorsqu’on utilise un porte-bébé plus « commercial », de moins bonne qualité. Aussi, tentez de garder les bras de bébé vers l’intérieur (pensez à comment vous placeriez ses mains et ses bras, en le tenant dans vos bras…). Le portage est une excellente façon pour le papa de créer de bons liens avec son bébé. Il se peut que votre bébé se mette à pleurer une fois placé dans le porte-bébé. Ceci ne signifie pas qu’il n’aime pas (sauf s’il s’agit d’un porte-bébé dans lequel bébé pend par l’entre-jambe). Ceci signifie tout simplement que vous devez bouger, donc mettez-vous à danser! Tout comme l’emmaillotement, le portage devient de plus en plus populaire, mais gardez en tête qu’il y a des lignes directrices de sécurité à respecter. L’ergonomie est de mise! Babywearing is a great way for dads to bond with babies! Le Bruit Les bébés adorent les sons, mais pas nécessairement les sons auxquels vous penseriez! Pour plusieurs bébés, le son d’une balayeuse est beaucoup plus calmant qu’une petite berceuse! Un disque compact comportant du « bruit blanc » (white noise), tel que celui proposé par BabyCalm (http://www.babycalming.com/product/babycalm-baby-calming-white-noise-cd) peut être joué encore et encore, pendant que bébé s’endort. Ceci l’aidera à demeurer calme. Nourrir Si votre bébé a faim, rien ne le calmera (à part le fait d’être nourri!) donc portez attention à ses besoins. L’alimentation du bébé est toujours maximisée lorsque celle-ci suit le rythme de bébé, et non pas de l’horloge, et ce, que vous allaitiez ou donniez des pcns. Rappelez-vous également que bébé peut ne pas avoir envie d’un gros repas, mais seulement une petite gorgée rapide, une collation, ou un peu de réconfort en tétant. Téter est, pour presque tous les bébés, le moyen de relaxation ultime, un outil vers le confort total. De plus, téter aidera les os du crâne de bébé à retourner à leur position normal après la naissance, tout en leur offrant du confort et de la sécurité. Certains bébés auront également besoin d’une suce, si le désir de succion est trop grand et ne peut être comblé lors des tétées offertes. Le Bain L’utérus est un endroit mouillé, chaud. Le monde dans lequel nous vivons est sec et souvent froid! Parfois, un bon bain tiède (température du corps, idéalement) peut cesser les pleurs d’un bébé presqu’instantanément! C’est encore mieux si maman ou papa va dans le gros bain avec le bébé, puisque ceci est une autre opportunité pour faire du peau-à-peau, méthode très calmante comme il l’a été mentionné précédemment. L’extérieur Si tout ce que vous tentez échoue, gardez en tête que plusieurs bébés cessent de pleurer la minute qu’ils ont exposé à l’air de l’extérieur! Nous ne savons pas si c’est dû au mouvement (dans une poussette, un porte-bébé ou encore dans la voiture) ou si c’est tout simplement dû au changement d’air – mais ca fonctionne! On vous a déjà posé ces questions? |
L'équipe de Chantelait est heureuse d'annoncer la nouvelle édition de ses Fiches-Conseils sur l'allaitement. La 11e édition est maintenant en format recto-verso. Pour seulement 15$, obtenez ce recueil d'information qui est une mine d'or pour tout parent souhaitant se lancer dans la belle aventure de l'allaitement ou pour les bénévoles oeuvrant au sein des organismes d'aide en allaitement. Les textes faciles d'accès, la mise en page soignée et les nombreuses illustrations et photos qui agrémentent les Fiches-Conseils en font un document incontournable, à offrir à de futurs parents ou à s'offrir soi-même. Commandez-les en ligne! |
Savoir comment mettre le bébé au sein est la seule façon efficace d'éviter les problèmes les plus fréquents liés à l'allaitement.
INDICATEURS D'UNE BONNE POSITION
La mère a le dos bien appuyé, ses épaules sont parallèles au sol.
La mère n'est pas penchée vers son bébé.
La mère et le bébé sont confortablement installés.
Le bébé est ventre à ventre avec sa mère, collé sur elle. Il est calme.
L'oreille, l'épaule et la hanche du bébé sont en ligne droite (le bébé ne tourne pas la tête pour boire).
Le menton du bébé touche au sein et son nez est légèrement dégagé.
La tête du bébé est légèrement penchée vers l'arrière.
La mère ne ressent pas de douleur pendant la tétée (ou seulement durant les premières secondes).
INDICATEURS D'UNE BONNE PRISE DU SEIN
Le bébé ouvre grand la bouche (comme lors d'un bâillement).
Le mamelon pointe vers le palais du bébé.
Le bébé est rapidement amené au sein.
Les lèvres du bébé sont ourlées vers l'extérieur et cachent une bonne partie de l'aréole
Le menton du bébé touche au sein, son nez est légèrement dégagé.
La langue du bébé est sous le mamelon.
Au début de la tétée, les mouvements de succion sont légers et rapides. Quand le lait se met à couler, les mouvements deviennent plus lents et la succion, plus forte. Le bébé devrait avoir les yeux ouverts et être actif au sein. Il ralentit son rythme de déglutition après quelques minutes.
On l'entend avaler (il fait le son d'un "K"), mais ce n'est pas facile à entendre avant la montée laiteuse. On peut également le voir avaler. Dans ce cas, son menton descend un peu plus bas. Le bébé fait aussi une petite pause chaque fois qu'il avale une gorgée de lait.
Pour retirer le bébé du sein, il faut entrer un doigt dans le coin de sa bouche afin de briser la succion.
Source : Fiches-Conseils sur l'allaitement (Chantelait, 2011), p. 22-23.
INDICATEURS D'UNE BONNE POSITION
La mère a le dos bien appuyé, ses épaules sont parallèles au sol.
La mère n'est pas penchée vers son bébé.
La mère et le bébé sont confortablement installés.
Le bébé est ventre à ventre avec sa mère, collé sur elle. Il est calme.
L'oreille, l'épaule et la hanche du bébé sont en ligne droite (le bébé ne tourne pas la tête pour boire).
Le menton du bébé touche au sein et son nez est légèrement dégagé.
La tête du bébé est légèrement penchée vers l'arrière.
La mère ne ressent pas de douleur pendant la tétée (ou seulement durant les premières secondes).
INDICATEURS D'UNE BONNE PRISE DU SEIN
Le bébé ouvre grand la bouche (comme lors d'un bâillement).
Le mamelon pointe vers le palais du bébé.
Le bébé est rapidement amené au sein.
Les lèvres du bébé sont ourlées vers l'extérieur et cachent une bonne partie de l'aréole
Le menton du bébé touche au sein, son nez est légèrement dégagé.
La langue du bébé est sous le mamelon.
Au début de la tétée, les mouvements de succion sont légers et rapides. Quand le lait se met à couler, les mouvements deviennent plus lents et la succion, plus forte. Le bébé devrait avoir les yeux ouverts et être actif au sein. Il ralentit son rythme de déglutition après quelques minutes.
On l'entend avaler (il fait le son d'un "K"), mais ce n'est pas facile à entendre avant la montée laiteuse. On peut également le voir avaler. Dans ce cas, son menton descend un peu plus bas. Le bébé fait aussi une petite pause chaque fois qu'il avale une gorgée de lait.
Pour retirer le bébé du sein, il faut entrer un doigt dans le coin de sa bouche afin de briser la succion.
Source : Fiches-Conseils sur l'allaitement (Chantelait, 2011), p. 22-23.
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